jeudi 12 mars 2009

Un style sans frontière entre chanson et rock

Ma valise, chanson rock métissée

Entre rock, chanson et musique du monde, Ma valise s’invente un style sans frontière, comme une invitation à de nouveaux horizons musicaux. Crée en 1999 par quatre jeunes du vignoble nantais, le groupe a déjà 400 concerts à son actif en France ou à l’étranger. « Ce qui nous pousse avant tout, c’est le contact avec le public, l’ambiance conviviale et l’échange sur scène.» Leurs compositions puisent à la fois dans l’énergie du rock, l’influence festive des musiques balkaniques, la chaleur des pays du Sud comme l’Espagne ou l’Amérique Latine avec une couleur africaine des dialectes chantés. Car le groupe ne s’en tient pas qu’au français: roumain, anglais, espagnol, haïti créole… « La langue n’est pas une barrière pour nous. La musique est un langage universel accessible à tout le monde, » souligne Raphaël Rialland, un des trois chanteurs compositeurs. Le groupe ne s’inspire pas seulement de ses voyages, « nous nous influençons de ce qui nous entoure, de groupes existants comme L’Orchestre Baobab, de nos rencontres avec les artistes, notamment Amadou Sanfo du groupe Amadou et Saramaya mais aussi de notre public ». C’est à travers une palette d’instruments (tuba, accordéon, violon, trombone, batterie basse ou guitare…) et des textes militants, empreints d’humour et de dérision, que Ma Valise dépose sur ses passages des messages de tolérance et d’espoir.

Un album plus rock et plus militant

Leur concert à l’Olympic le 14 février, sera l’occasion de (re)découvrir leur dernier album « Maya Yé » après Noroc en 2001 et Bon Bagay en 2005. Sorti en novembre dernier, l’album se veut plus rock avec la venue en septembre de Michel Pinault, guitariste et batteur. Il est aussi plus engagé dans ses textes. Ma Valise y dénonce la violence et l’injustice dans le monde. « L’album défend des valeurs humaines et solidaires comme les vraies relations entre les hommes et le savoir-faire manuel peu valorisé dans nos sociétés actuelles. » D’où le titre « Maya Yé » en dioula, dialecte africain, « voici quelqu’un de sincère et de généreux ». Son coloré, notes métissées, le voyage de Ma Valise n’est pas prêt de s’achever. Bonne humeur et convivialité assurée, sur l’album comme sur leurs tournées.

A écouter sur leur site

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