jeudi 12 mars 2009

De l’apéro au fou rire, suivez le guide !

Apéritif au Cycle, bar design à l’atmosphère décontractée, avec vue imprenable sur la cathédrale. Dîner au Kadre, où la cuisine traditionnelle mélange légumes oubliés et saveurs du monde, de quoi émoustiller les papilles. Fin de soirée tout en folie, avec fous rires garantis à la Compagnie du Café Théâtre. Et tout ça dans le même quartier !

Après une journée shopping entre copines, nous sommes allées faire nos curieuses, place Saint Pierre où se tient un nouveau café. Le Cycle ? Mais oui ! C’est le bar qui remplace le Churchill ! Ce sont les internautes nantais qui ont choisi le nom, peut-être nostalgiques de l’ancien lieu branché qui s’est appelé ainsi pendant une trentaine d’années.

Déco à la fois design par son bar spacieux et ses spots de couleurs et traditionnel avec murs en pierre et les sofas cosy. Hésitantes entre cocktails et vins à l’ardoise, le serveur nous a conseillé une originalité de la maison, le daiquiri avec ses framboises fraîches, accompagné de tapas pour grignoter et passer l’envie de fumer…

Un délice fruité et rafraîchissant, à consommer avec modération ! À 18h, l’ambiance était lounge et jazzy, le cadre idéal pour décompresser après une journée agitée. Dès 19h, on baisse les lumières, augmente la musique et c’est parti pour un début de soirée plus festif et chaleureux. Le Cycle fait brasserie midi et soir avec une carte renouvelée toutes le semaines. Nous nous sommes promis d’y retourner un dimanche pour goûter la formule brunch de 11h à 16h, qui propose des assortiments sucré / salé, de l’assiette de beans à l’anglaise, au bacon grillé jusqu’ aux assortiments de pâtisseries et viennoiseries du chef… Mmmmh, tout ça a éveillé notre appétit.

Cuisine traditionnelle aux saveurs d’ici et d’ailleurs


Il est temps de nous rendre au Kadre où nous avons réservé. Oui, parce que l’endroit est prisé, il est rare de trouver une table libre un soir de week-end. L’accueil y est convivial, le cadre raffiné avec ses tables en fer forgé, et l’ambiance tamisée avec luminaires et bougies. Des artistes exposent leurs oeuvres pendant trois mois. Un piano est placé au centre du restaurant, on y donne des concerts tous les mardis à 19h30. Mince ! Nous avons raté le premier jeudi du mois, « réservé aux filles », un coach minceur est venu donner des conseils diététiques pendant le repas. Le mois prochain, c’est dégustation de vins de la cave de Longchamp : pourquoi pas ! Au menu, poêlée de coques bretonnes, risotto des sous bois aux girolles sur un air de rouget et pour le dessert, je n’ai pas pu m’empêcher de faire simple avec le fondant au chocolat noir et sa glace au caramel au beurre salé. Oui, mais pas n’importe quelle glace ! Celle de la Fraiseraie… Parce que le restaurant ne s’approvisionne que de produits frais et régionaux et de vins variés d’ici et d’ailleurs. Pensez-y pour la Saint Valentin, l’endroit intimiste promet un repas romantique.

À deux pas, le rendez-vous du rire et de la bonne humeur

Pour clore la soirée en beauté, nous avons rejoint la Compagnie du Café-Théâtre. La responsable, Mathilde Moreau, nous a reçues au comptoir autour d’un verre de vin, de quoi nous mettre dans l’ambiance. Sur les murs, des citations écrites par Anne Roumanoff, marraine de la compagnie, « le sport c’est comme la religion, je suis croyante mais pas pratiquante ». Le contraire de Cathy Chabot qui était ce soir à l’affiche. Ex-danseuse, cette trentenaire grenobloise n’a pas hésité à user de son talent pour nous faire rire ! Incroyable bout en train ! De la célibataire endurcie prête à se convertir en nympho pour trouver l’âme soeur, à la mère overbookée qui se sent mal aimée. Cathy nous a présenté des personnages du quotidien qui nous ont fait rire aux éclats. Après le spectacle, nous avons même pu échanger quelques mots avec l’artiste et lui faire la bise ! À venir : Parodies, spectacle d’imitations de Benjy Dotti, Malle d’être, comédie de Laurent Cailleton, et Avant ce sera mieux, spectacle tendre et hilarant de Marzouk. Après cette soirée bien chargée, c’est le sourire aux lèvres et le coeur léger que nous sommes allées nous reposer.

Lever de rideau sur Mathilde Moreau

Petite déjà, Mahilde Moreau adorait "faire le pitre". A 19 ans, elle décide d’arrêter ses études pour se consacrer à sa passion : le théâtre. Pour jouer la comédie, il lui fallait un lieu. En visitant les ruines de l’ancien couvent des Carmélites, elle est tombée sous le charme. Au cœur du vieux Nantes, dans une cour retirée, c’était l’endroit idéal qui allait devenir le rendez-vous du rire.

Après des mois de travaux laborieux, Mathilde a créé en 1997, le 1er café théâtre de l’ouest : la Compagnie du café théâtre. Le concept plaît. 10, 20 puis 30 et maintenant une centaine d’inscrits participent chaque année, aux cours de café-théâtre. Pour tous niveaux et tous les âges, les cours, encadrés par 5 professionnels du spectacle, allient travail, plaisir et détente. Une fois par mois, la p’tite soirée sympa permet à ces comédiens amateurs de se produire sur scène dans une ambiance bon enfant où "on a plaisir à faire rire".

Parrainée par Anne Roumanoff, la Compagnie propose aussi une programmation de spectacles exceptionnelle : avec des têtes d’affiche comme Naho et Isabeau de R.

Seul, entre amis ou avec un comité d’entreprise grâce aux soirées privées, la compagnie met à disposition un bar autour duquel peuvent se retrouver les spectateurs. Salle intimiste, ambiance familiale, enfin un endroit où il fait bon rire !

"La meilleure école de communication, c’est le théâtre." Mathilde s’investit toujours plus dans sa discipline. Depuis janvier, elle propose des cours de coaching. Le but ? Apprendre à être maître de soi à travers des cours de théâtre particuliers, des stages ou des séminaires. Le discours en public n’aura plus aucun secret pour vous !

Entre 2 RDV, 3 coups de fils et une boîte mail saturée, Mathide est overbookée mais pressée de recommencer ! Pour Mathilde Moreau, on tire notre chapeau. Lever de rideau.

La Compagnie du Café Théâtre
6 rue des Carmélites - Nantes
02 40 89 65 01
tout le programme sur le site de la compagnie

Nantes Wireless : un réseau sans fil libre

Le Wifi gratuit à Nantes, c’est possible. Nantes Wireless, association de type loi 1901, développe un réseau sans fil citoyen sur Nantes et sa périphérie. D’abord utopique, le projet a vu le jour en 2002 grâce à l’investissement de 5 étudiants en informatique, de l’IUT de Nantes "C’est une démarche altruiste, qui rend accessible à tous, un réseau métropolitain solidaire", rapporte Fabien, membre de Nantes Wireless. Le principe est simple : il suffit de posséder un routeur ou d’adhérer à l’association pour qu’elle configure un point d’accès ou hotspot.

Ce terminal permet en s’identifiant d’accéder aux services du réseau. Depuis février, Florent patron du Poquito, propose Internet gratuitement à ses clients grâce à l’une des 20 bornes de connexions installées en ville. "Le projet m’a tout de suite plu. Je partage à 100 % l’état d’esprit de Nantes Wireless qui rend le Wifi accessible à tous. Je ne conçois pas un accès Wifi payant !" Nantes Wireless compte déjà 330 inscrits.

L’association gère aussi les infrastructures réseaux de certaines manifestations telles que les Ecossolies, Scopitone ou dernièrement le championnat d’Europe de Rink Hockey. Pour étendre toujours plus le réseau, l’association a besoin d’adhérents aux compétences variées : communication, web ou maintenance informatique. Pas besoin d’être un "geek", elle propose des formations techniques pour les nouveaux venus ! Alors amateurs et passionnés tous à vos claviers !

Plus d'infos sur le site

Bass Drum électro rock

Gros son, puissance, mélodie planante et mystérieuse, voici en quelques mots l’univers électro rock du trio nantais Bassdrum. Créé en janvier 2006 par Shogun aux machines et Lolo à la basse, leur style se caractérise par l’influence new-wave des années 80 et la techno anglaise des années 90, ponctuant sons acides et parfois métal avec un beat énergique. L’année dernière, Valentine a rejoint Bassdrum, en apportant douceur et mélodie avec son chant aérien. « On a rencontré Valentine sur un site de musiciens. Sa vocale façon Liz Fraser nous a tout de suite séduits. Elle offre un côté chaud et « chat » qui plane au-dessus d’une base musicale rythmée et énergique».

Tous trois passionnés de musique électronique, ils pourraient en parler pendant des heures. Les gros sons, Shogun en connaît un rayon : « bercé par l’électro anglaise comme Underworld ou berlinoise comme Apparat ou Ellen Alien, j’ai toujours été attiré par le matériel oldschool. L’électro, c’est une musique qui se construit. Les machines permettent de manier les sons de façon plus vivante, avec le côté imprévu de la technologie analogique !» Le bidouillage, c’est aussi depuis peu le plaisir de Valentine, qui s’est équipée d’un moog, l’un des premiers synthétiseurs, « le moog apporte une palette infinie de sonorités et d’effets, qui participe à l’évolution de notre base musicale lors de nos concerts».

Leur premier album est sorti en mai 2008. Distribué à 1 000 exemplaires par Avel Ouest, « Cranes and Bones » compte dix titres, avec des textes en anglais qui mènent à un éveil et une prise de conscience de ce qui nous entoure. « Cet album est l’aboutissement d’un répertoire qui vivait depuis deux ans. On a finalisé chaque titre avec Valentine, qui a réadapté certains textes. A présent, nous souhaitons nous mettre à composer à trois des musiques toujours plus innovantes».

Avec déjà 40 concerts à son actif et un album, Bassdrum promet un beau succès sur la scène électro nantaise et bien plus encore.

A découvrir sur leur myspace

Un style sans frontière entre chanson et rock

Ma valise, chanson rock métissée

Entre rock, chanson et musique du monde, Ma valise s’invente un style sans frontière, comme une invitation à de nouveaux horizons musicaux. Crée en 1999 par quatre jeunes du vignoble nantais, le groupe a déjà 400 concerts à son actif en France ou à l’étranger. « Ce qui nous pousse avant tout, c’est le contact avec le public, l’ambiance conviviale et l’échange sur scène.» Leurs compositions puisent à la fois dans l’énergie du rock, l’influence festive des musiques balkaniques, la chaleur des pays du Sud comme l’Espagne ou l’Amérique Latine avec une couleur africaine des dialectes chantés. Car le groupe ne s’en tient pas qu’au français: roumain, anglais, espagnol, haïti créole… « La langue n’est pas une barrière pour nous. La musique est un langage universel accessible à tout le monde, » souligne Raphaël Rialland, un des trois chanteurs compositeurs. Le groupe ne s’inspire pas seulement de ses voyages, « nous nous influençons de ce qui nous entoure, de groupes existants comme L’Orchestre Baobab, de nos rencontres avec les artistes, notamment Amadou Sanfo du groupe Amadou et Saramaya mais aussi de notre public ». C’est à travers une palette d’instruments (tuba, accordéon, violon, trombone, batterie basse ou guitare…) et des textes militants, empreints d’humour et de dérision, que Ma Valise dépose sur ses passages des messages de tolérance et d’espoir.

Un album plus rock et plus militant

Leur concert à l’Olympic le 14 février, sera l’occasion de (re)découvrir leur dernier album « Maya Yé » après Noroc en 2001 et Bon Bagay en 2005. Sorti en novembre dernier, l’album se veut plus rock avec la venue en septembre de Michel Pinault, guitariste et batteur. Il est aussi plus engagé dans ses textes. Ma Valise y dénonce la violence et l’injustice dans le monde. « L’album défend des valeurs humaines et solidaires comme les vraies relations entre les hommes et le savoir-faire manuel peu valorisé dans nos sociétés actuelles. » D’où le titre « Maya Yé » en dioula, dialecte africain, « voici quelqu’un de sincère et de généreux ». Son coloré, notes métissées, le voyage de Ma Valise n’est pas prêt de s’achever. Bonne humeur et convivialité assurée, sur l’album comme sur leurs tournées.

A écouter sur leur site

L’absurde séance, le cinéma autrement

Vous voulez du kitsch ? Des personnages de science-fiction au style des années 70 ? Des acteurs de « nanars » convaincus de jouer dans un grand film ? Ou bien du comique qui ne fait pas rire ? De l’horreur qui fait même pas peur ? Et du porno qui montre rien ? L’absurde séance, c’est un peu tout ça.

C’est la huitième année que Jean-Maurice Bigeard, féru de cinéma, programme chaque jeudi soir, au Katorza une séance unique en son genre : l’Absurde Séance. Du western, au kung-fu, de la série Z la plus décomplexée, à l’extrême et le gore, l’Absurde a déjà diffusé 300 films. « J’ai envie de partager avec les nantais des films que j’affectionne ou non. Des incontournables, des perles, des films datés, rares ou fauchés voire d’authentiques merdes. Bref, des films de genre qui proposent autre chose que le cinéma aseptisé d’aujourd’hui. » Pour dénicher tout ces films, ce « cinéphage » réalise de véritables enquêtes sur Internet, auprès de ses réseaux ou sur les festivals cinéphiles, pour obtenir les copies et les droits auprès des distributeurs. Un travail digne d’un passionné !

Ambiance déjantée au Katorza

Aller à l’Absurde, c’est regarder un film mais c’est aussi participer à une ambiance. A chaque projection, J-M donne le ton sur scène en invitant le public à réagir. « Le public se lâche dans une salle de cinéma d’art et d’essai. C’est comme faire une rave à la messe du dimanche.» Avis partagé par Alex, 23 ans : « C'est bon enfant, surtout pendant les navets : tout le monde parle. Certains commentaires du public pendant une scène participent à la rendre encore plus drôle ». Pour cet absurdiste convaincu, le meilleur souvenir de la saison, c’est l’absurde soirée aux Utopiales. « C’était une triple projection avec « Black Sheep », comédie gore de Nouvelle Zélande, ultra drôle et sanguinolente, suivi du sombre nanar « Les Rats de Manhattan », très jouissif à regarder entre amateurs de navets. Et pour finir « Résidence Surveillée », film glauque, malsain, pervers, dérangeant qui a mis tout le monde KO. Certains sont sortis avant la fin. Il y a même eu un malaise.» Nouvelles victimes de ce cinéma d’un autre genre : Caen depuis novembre et Bordeaux depuis janvier, où l’Absurde Séance s’est installée. « Jeudi pop pop, on va enfin se retrouver, On ira au cinéma,… »

Plus d’info sur le site de l'Absurde

Entreprendre ensemble avec l’Ouvre-boîtes 44

Créée en 2003, l’Ouvre-Boîtes 44 est une coopérative d’activités et d’emploi qui accompagne des porteurs de projets vers l’emploi.

Implantée à Saint-Herblain, l’Ouvre-boîtes 44 est venue compléter l’offre des structures d’aide à la création d’activité sur l’agglomération nantaise. Composée de sept salariés permanents, la structure s’adresse à des personnes bénéficiant d’un savoir-faire et souhaitant en vivre de manière indépendante. « On apporte un véritable service complémentaire en permettant de valider ensemble la maturité du projet et de tester sur le terrain sa viabilité sans prendre de risques juridiques, » rapport Andrée Terrien, gérante de la CAE. Assurant l’hébergement juridique, fiscal et administratif, l’Ouvre-boîtes 44 permet aux porteurs de projets d’acquérir progressivement de l’autonomie tout en bénéficiant d’accompagnement individualisé et collectif (formations en informatique, commerce ou gestion). Si le chiffre d’affaires progresse et l’activité se développe, l’entrepreneur accompagné peut créer son entreprise ou bien intégrer la coopérative en devenant associé. Les activités des porteurs de projets sont majoritairement des services à l’entreprise ou au particulier notamment dans les domaines des nouvelles technologies, du bien être et de l’artisanat.

Entreprendre ensemble

A l’échelle nationale, un tiers des porteurs de projets réussissent à créer leur entreprise. Les autres retrouvent un emploi ou se reconvertissent. « L’ouvre-Boîtes 44 permet de prendre son temps dans un cadre structuré et rassurant. », « C’est une bonne solution pour ceux qui ont un projet clair et bien établi et qui veulent tester leurs idées sans prendre trop de risques. », « L’Ouvre-boîtes 44 m’a donné confiance pour entreprendre. C’est une mutualisation des savoirs et un partage d’expériences enrichissants. » Un bilan positif qui démontre une nouvelle manière d’aider à la création d’entreprise. L’Ouvre-boîtes 44 à Nantes et Saint-Nazaire accompagne en permanence près de 90 porteurs de projets. En quatre ans, ils sont déjà une quarantaine à avoir créé leur entreprise.

Retrouvez les entrepreneurs de la coopérative sur le site resotpe. com
Plus d'infos sur le site de l'ouvre-boite 44